Comment transformer la formation en un projet professionnel durable

💭 Et si la formation n’était qu’un début ?

La plupart des formations s’arrêtent là où elles devraient commencer, c'est-à-dire au moment où le stagiaire ferme son ordinateur.

On mesure les acquis à chaud, on signe une feuille d’émargement, et l’histoire s’arrête là.

Mais la vraie question, celle que tout responsable formation devrait poser, c’est celle-ci :

“Qu’en restera-t-il dans six mois ?”

Chez Asbéo, nous sommes convaincus d’une chose :

une formation utile est une formation qui se prolonge dans l’action.

🧭 Du savoir au faire : le vrai enjeu

Apprendre, c’est bien.
Appliquer, c’est mieux.
Transformer, c’est durable.

Entre la fin de la formation et l’usage réel, il existe un moment fragile, une sorte de sas, où beaucoup de compétences s’évaporent.

Pourquoi ?
Parce que le cerveau ne retient pas ce qu’il n’utilise pas.
Et parce que l’environnement professionnel ne favorise pas toujours la mise en pratique immédiate.

La clé, ce n’est pas plus de formation.
C’est un meilleur ancrage.

🔁 L’ancrage post-formation : un processus, pas un hasard

Transformer une formation en projet professionnel durable,
c’est d’abord organiser la suite.
Voici comment nous le faison concrètement, dans nos dispositifs Asbéo.

1️⃣ Reconnecter le savoir à la mission

Chaque apprenant repart avec un plan personnel de transfert :

• ce qu’il va réutiliser dès la semaine suivante ;
• ce qu’il veut tester dans ses outils ;
• et à qui il compte partager ce qu’il a appris.

💡 Exemple :
En fin de formation Excel, un stagiaire RH identifie une automatisation simple à créer dans son tableau de suivi d’absences.
Il la teste, la documente, et la présente en réunion d’équipe.
Ce geste transforme une compétence en impact concret.

2️⃣ Faire durer la dynamique d’apprentissage

Une fois la formation terminée, le vrai défi commence :

Comment garder l’élan quand on se retrouve seul face à ses outils ?

Chez Asbéo, tout est conçu pour que l’apprenant ne retombe pas dans ses anciens réflexes. Ce n’est pas une question de motivation, mais de structure pédagogique.

• Les supports ne sont pas des manuels : ce sont des guides d’action pensés pour être réutilisés.
• Les fichiers d’exercices sont contextualisés, pas académiques : ils peuvent servir de base de travail au quotidien.
• Et chaque formation se clôt par un échange, qui aide le stagiaire à savoir quoi refaire, quand et pourquoi.

💡 Exemple : En fin de formation Excel, un stagiaire repart avec son fichier corrigé, enrichi et commenté. Deux semaines plus tard, il le réutilise pour un vrai reporting. Le geste reste, la méthode s’installe.

3️⃣ Valoriser le progrès visible

La durabilité ne vient pas que de la technique, elle vient du sentiment d’évolution.

C’est pourquoi nous mettons souvent en place des “défis post-formation” :

• Recréer un document professionnel en appliquant les bonnes pratiques ;
• Mesurer un gain de temps sur une tâche ;
• Ou tout simplement montrer un “avant / après” concret.

Ces moments valorisent les efforts et nourrissent la confiance.
Le stagiaire ne se dit plus “j’ai suivi une formation”, mais “je suis devenu plus efficace”.

4️⃣ Garder le contact, sans forcer

Quand une formation se termine, il reste souvent un petit silence.
Celui d’un moment qu’on a partagé, puis refermé.

Chez Asbéo, on essaie toujours de laisser une porte ouverte.
Un message, un salut, un “comment ça s’est passé depuis ?”, sans insister.

Parfois, la conversation s’engage.
L’apprenant raconte ce qu’il a refait, ce qu’il a osé essayer.
Et c’est toujours un plaisir.

Mais souvent, non.
Certains ne répondent pas, ou disent qu’ils n’ont pas eu le temps.
C’est la réalité : une formation est un instant dans la vie de quelqu’un, pas un lien à entretenir coûte que coûte.

Alors on reste à disposition, simplement.
Sans forcing, sans promesse.
Parce que c’est ça aussi, le respect de l’adulte : savoir laisser libre, même après avoir accompagné.

🧩 Pour les RH et responsables formation : penser en écosystème

Transformer la formation en projet durable, c’est aussi une question d’organisation apprenante.

Quelques leviers concrets :

• Encourager le partage post-formation : mini-sessions internes, retours d’expérience, tutorat.

• Mesurer la valeur d’usage, pas seulement la satisfaction immédiate.

• Capitaliser les livrables produits en formation (modèles, tableaux, supports).

Une formation devient durable quand elle nourrit la pratique collective, pas seulement la mémoire individuelle.

💬 Exemple Asbéo : quand la formation devient stratégie

Une PME cliente d’Asbéo voulait “remettre à niveau” son équipe administrative sur Excel.
Trois mois plus tard, l’équipe ne s’était pas seulement formée : elle avait reconstruit son fichier de suivi commercial.

• Les stagiaires ont utilisé les formules apprises pour fiabiliser les chiffres.
• Le manager a intégré le tableau au reporting mensuel.
• Le dirigeant a décidé d’étendre la méthode à toute l’entreprise.

En six semaines, une simple formation s’est transformée en projet d’entreprise structurant.
C’est ça, le vrai ROI pédagogique : le transfert réel.

🌿 En conclusion

Une formation ne change rien si elle reste dans un dossier.
Elle change tout quand elle transforme une manière de travailler.

Former, ce n’est pas seulement transmettre un savoir.

C’est installer :

• une dynamique,
• une envie de s’améliorer,
• une trace durable dans le quotidien professionnel.

Chez Asbéo, c’est cette trace que nous cherchons à laisser :

Celle d’une compétence vivante, qui continue à grandir bien après la fin de la session.